Ouverture du mardi au samedi de 10h à 18h. Pause de 13h45 à 14h
Voici les dernières news
Si vous désirez recevoir nos newsletter, merci de nous envoyer un message à info@libiabokal.be
avec pour Objet "Inscription Newsletter".
L'illusion est douce, la réalité est dure...
Chère clientèle,
Tout d'abord, un grand merci car vous êtes là, certains de manière soutenue, d'autres plus ponctuellement, ce n'est pas un problème.
Ce qui l'est, c'est que nous ne sommes pas encore assez à aimer le Li Bia Bokal.
Malgré une augmentation du chiffre d'affaire de 17,5% en 2 ans (mais l'alimentation a connu une forte inflation -j'achète et vous achetez les denrées alimentaires plus chères) et de la fréquentation de quasi 20% (il ne se passe une semaine sans de nouveaux visages), il est possible que ce ne soit pas encore suffisant.
Suffisant pour quoi ? Suffisant pour cette activité ne soit pas une « mise en danger financière» pour moi.
Les prochains mois de 2025 et l'année 2026 seront décisifs pour l'avenir du Li Bia Bokal ; pas d'urgence donc, mais une volonté de vous informer tant qu'il est encore temps. Je me dois d'être réaliste. Je me refuse d'être martyre de mes valeurs dans un monde qui, peut-être, ne laisse plus de place à mon modèle.En toute transparence, j'ai un salaire en dessous de celui du chômage en tant qu'indépendante. Je mets donc mon présent et mon avenir « en danger ». Je me sens comme les producteurs et paysans : convaincue du bienfait de mon action, passionnée, mais soumise à des réalités financières inacceptables.
Je ne cherche pas votre compassion, je fais et je ferai mes choix. Je vous informe qu'il est possible que le Li Bia Bokal ne soit pas toujours là, même si « ça a l'air d'aller » et que, oui, « ça se développe ». Sortir de l'illusion permet d'entrer dans l'action. Cela me paraît plus intéressant.
Je vais finir le développement de l'épicerie que j'ai prévu : acheter les derniers frigos nécessaires, occuper les derniers centimètres de murs, préciser les gammes...
Que pouvez-vous faire ? NOUS AIDER A COMMUNIQUER ENCORE ET TOUJOURS.
Pour parler de nous :
Oui, nous sommes bio, vrac et local (sur ce qu'on peut), mais ce n'est pour autant un truc de bobo...Oui, un commerce dans un village, ça compte. Non, je ne négocie jamais les prix des producteurs, ça compte. Oui, l'impact du « bio » ou du « conventionnel » sur nos santés et sur les sols à cultiver est différent. Oui, le bio a mauvaise presse et, non, ce n'est pas toujours plus cher en épicerie qu'en grande surface.
Les enquêtes montrent que le prix payé en grande surface l'est, au final, 3 fois par leurs impacts sur les producteurs, sur la santé, sur les commerces environnants et sur l'écologie. C'est moins visible mais vous le compensez dans vos impôts.
Au niveau local, nos prix sont entre ceux de la Ferme du Sacré-Coeur et de la boulangerie Nellis (comme géographiquement, d'ailleurs). Les enquêtes montrent que le mangeur wallon s’approvisionne dans différents lieux. Le Li Bokal n'a pas besoin que vous fassiez soudainement toutes vos courses chez lui (d'ailleurs, c'est impossible) mais n'hésitez pas : un oeuf, du pain, des fruits et légumes, du riz, des pâtes, un chips, une glace, une boisson, des pois chiche, de l'huile, du café, du sucre, un délice sucré ou salé, une commande spécifique...nous sommes là. C'est sans doute le message à faire passer plus amplement.
Si vous travaillez dans une association ou entreprise de la région, sachez que nous livrons des colis fruits et des colis gourmands (Pâques, St-Nicolas, autres). Aussi, mon parcours fait que j'anime de nombreux ateliers qui font de chouettes teambuilding (voir l'offre sur www.maligneverte.be).
Nous cherchons à étoffer notre mailing list pour notre newsletter mensuelle et allons lancer une campagne de petites vidéos sur ce qu'on trouve au Li Bia Bokal... avec ceux qui sont partants.
Si ce n'est pas encore le cas, suivez-nous sur les réseaux sociaux (c'est aujourd'hui incontournable).
Les vacances scolaires et l'été mettent, souvent, à mal nos chiffres. Si vous ne partez pas, pensez à nous.
Sachez que je vous communique cela en toute honnêteté et prévoyance. Je n'ai pas besoin de m'y épandre lors de votre prochaine visite ; je serai heureuse de vous accueillir avec le sourire et de parler de tout, de rien et de vos/mes préoccupations, comme d'habitude.
Bien sûr, nous pouvons parler du Li Bia Bokal mais, avant tout, vivons-le !
En vous remerciant de tout coeur.
Odile Ramelot, dirigeante du Li Bia Bokal.